jeudi 2 février 2012

Les êtres vivants dans notre écosystème

Les écosystèmes sont en perpétuel changement même s'ils atteignent un équilibre. Au fur et à mesure de leur croissance, les organismes qui les peuplent produisent une nouvelle biomasse (lien Wikipedia) mais consomment aussi d'autres ressources: les plantes absorbent les minéraux du sol et les animaux consomment la biomasse végétale. Tous ces êtres vivants, en tant que producteurs ou  consommateurs exploitent la biomasse et les ressources qu'offre l'écosystème sous diverses formes.
L'écosystème contient toutes sortes de ressources dont tous les êtres vivants veulent disposer. Surgit ainsi la compétition, c'est-à-dire la lutte des uns contre les autres pour obtenir un aliment. En outre, chaque être vivant à sa manière particulière de l'obtenir. Les plantes fabriquent elles-même leurs nutriments à partir de l'eau, des minéraux du sols et de la lumière du soleil. Les animaux, qui en sont capable mangent soit des plantes, soit d'autres animaux. Ces derniers sont les prédateurs ou chasseurs.

La compétition et la prédation
La compétition pour la nourriture 

Tout les êtres vivants ont besoin de nourriture.Pour les arbres, il s'agit des nutriments du sol et de l'eau qu'ils cherchent à puiser par des racines plus profondes ou plus étendues que celles de leurs voisins. Celui qui y réussira le mieux pourra croître davantage et être plus fort. Certains prédateurs (Félin, volatiles, canidés ou marins) luttent entre eux pour s'emparer d'un morceau de la proie (c'est pas fameux mais c'est la vie).
                          
                                                                                                                                       


L'être humain est un prédateur très particulier: Il vole, et se procure des vêtements et de la nourriture en exploitant les ressources de la planète. Il tue parfois sans raison et sans le savoir mais reste un immense prédateur ( et un problème ) pour l'écosystème.   









































La compétition pour le territoire 

Dans les forêt tropicales, les cimes des arbres forment un couvert qui empêche la lumière d'arriver jusqu'au sol. C'est pourquoi beaucoup de plantes grimpent sur les autres pour atteindre des zones plus hautes et obtenir la lumière dont elles ont besoin. C'est la cas de nombreuses espèces de plantes grimpantes et de lianes. Les animaux sont aussi en compétition pour l'espace. Beaucoup défendent leur territoires contre leurs adversaires. Le territoire d'un carnivore couvre tout l'espace nécessaire pour trouver les proies dont il a besoin pour survivre.
C'est surtout avec l'homme qu'il est question de "compétition pour le territoire". Au cours des siècles, ils se sont battu pour cette cause. 

Les prédateurs

Ce sont les animaux carnivores. 
Dans les écosystèmes, il existe toujours un équilibre entre les chasseurs et leurs proies. Si le nombre de proie augmente, les prédateurs ont davantage de nourriture et se multiplient. Mais des prédateurs en surnombre finiront par tuer toutes les proies, et la plupart d'entre eux mourront de faim (remise en cause de la mondialisation et de la faute de l'homme)Les rares proie survivantes commenceront alors à se reproduire et leur population augmentera, puisqu'il n'y aura presque plus de chasseur...

Relation d'évolution proie/ prédateur avec la population maximale encadrée:


* La population des prédateurs est maximale lorsque les proies se mettent à diminuer; ils survivent quelques temps.



La pyramide trophique (ou écologique)

Dans la nature, les organismes dépendant les uns des autres: ils entretiennent des relations si étroites que, si une espèce dépérit, une autre peut en subir le préjudice. Les végétaux sont capables de fabriquer de la matière organique à partir des minéraux; ils sont l'origine de la chaîne alimentaire de tous les autres êtres vivants. Ces relations qui relient certains organismes à d'autres s'appellent chaînes trophiques. 

La pyramide trophique (ou écologique) est une représentation shèmatique de la quantité de biomasse qui se trouve à chacun des maillons des réseaux trophiques. Chaque étage supérieur est plus étroit que celui sur lequel il s'appuie : par exemple, il y a plus de biomasse végétale que d'animaux qui mange de végétaux, sinon ces animaux mourraient de faim. Il en va de même pour chacun des étages supérieurs. 




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L'agriculture
Le développement de l'espèce humaine










Sources: "Atlas d'écologie, CDI du lycée Jean Aicard, Gamma jeunesse école active, 574 TOL a"

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